v Cognition animale :
définitions et discipline :
Grands thèmes :
-
Traitement
cognitif du monde physique, catégorisation, imagerie, structuration de
l’espèce ;
-
Traitement
cognitif du monde abstrait, permanence d’un objet, temps, numérosité ;
-
Traitement
cognitif du monde social, reconnaissance, manipulation, théorie de
l’esprit ;
-
Raisonnement
et résolution de problèmes, utilisation d’outils ;
-
Communication
et langage ;
-
Acquisition
et transmission des savoirs.
v Méthodologie
générale :
On est obligé de
faire des inférences, des déductions à partir du comportement de l’animal
(placé dans des situations environnementales particulières)
Dans le
comportement étudié, on retient la performance (taux de réussite, nombre et
type d’erreurs, temps mis pour obtenir la réponse, etc.)
v Procédures
expérimentales :
Ø Réponses
non entraînées :
"
Test d’habituation – déshabituation
Exemple du
test de Gallup = reconnaissance du soi dans le miroir.
Ø Réponses
entraînées :
§ Conditionnement
classique :
Exemple des
conditionnements.
§ Conditionnement
opérant :
Phase d’entraînement :
Association
d’une action et des ses conséquences, avec un renforçateur positif.
Phase de généralisation (= transfert) :
L’animal doit
généraliser son action à d’autres stimuli.
Exemples :
-
Technique
« Go – No go »
Þ Catégorisation
d’objets (une image à la fois)
-
Test
de choix simultanés
Þ Discrimination
des formes (2 images à la fois)
-
Test
de choix successifs
-
Apprentissage
sériel
-
Test
d’appariements ou de non–appariements à un modèle
-
Appariement
symbolique ou arbitraire
v Difficultés et
limites :
-
Mise
en place de situations environnementales,
-
Mesure
du comportement,
-
Explications
Souvent, il y en
existe plusieurs : on favorise celle la plus simple (principe de
parcimonie)
Exemple du labyrinthe en T :
Þ
Représentation cognitive ou représentation procédurale ?
L’explication la plus simple est la représentation
procédurale.
Autres problèmes :
-
Description
de l’expérimentateur : ce que nous percevons n’est pas forcément la même
chose que ce que l’animal perçoit.
-
Comportements
superstitieux (aberrants)
Exemple :
Dans une boîte de Skinner, l’animal peut recevoir de la nourriture sur une
période définie (5 secondes toutes les 20 secondes) Si l’animal n’arrive pas à
faire la relation entre le temps écoulé et la nourriture, il va alors faire une
relation avec un comportement quelconque.
-
Limite
du laboratoire
Certains
comportements ne sont observables que dans le milieu naturel.
-
Limite
biologique (Fonctions du comportement)
v Définitions :
La
neuroéthologie est un système explicatif basé sur la neurophysiologie et
appliqué au comportement.
Epigenèse = propriétés émergentes du système
nerveux.
v Limites et contraintes
expérimentales :
Ø Choix
du modèle :
Surtout des
insectes, limaces de mer, pieuvres, etc. Puis les vertébrés inférieurs et
supérieurs.
Ø Choix
du comportement :
-
Nécessité
de connaître l’ensemble du répertoire comportemental du modèle choisi.
-
Choix
d’un comportement ayant une fonction biologique connue, lié à un système
nerveux spécifique.
Ø Constitution
des groupes :
Il faut des
groupes expérimentaux et des groupes contrôle pris au hasard dans la
population. L’effectif pose problème (ni trop peu, ni trop nombreux)
v Principales
techniques :
Ø Techniques
électrophysiologiques :
Préparation aiguë (l’animal est +/– immobilisé,
l’expérience est limitée dans le temps)
Préparation chronique (l’animal peut se comporter
librement, les électrodes sont fixées)
Ø Etude
des connexions neuroanatomiques :
-
Méthode
de dégénérescence (dégradation de la myéline et formation de corps de Nissl)
-
Méthode
de traçage des voies nerveuses
Ø Lésions
cérébrales :
Les lésions
peuvent être soit mécaniques, soit chimiques (et dans ce cas, il y a une
possibilité de réversibilité) Exemple de l’hydroxylurée (=
substance agissant sur les neuroblastes en division (½ vie courte)
Ø Imagerie
cérébrale :
-
Imagerie
calcique fonctionnelle (fluorochromes associés aux flux calciques)
v Complémentarité des
approches et techniques :
Il faut
rechercher des corrélats sur des neurones nécessaires pour le comportement et
suffisants pour son établissement.