v Originalité
et place des végétaux dans la biosphère :
Ø Phylogénétique :
-
Procaryotes : ( 2 phylums)
-
Bactéries
-
Archéobactéries (= archae) en
milieux extrêmes (fonds marins, geysers, hydrocarbures)
-
Eucaryotes : ( 3 phylums)
-
Animaux
-
Champignons
-
Végétaux chlorophylliens :
-
Algues jaunes et brunes
(Chrysophytes, Phéophytes) qui proviendraient des champignons
-
Algues rouges (Rhodophytes)
-
Algues vertes (Ulvophytes)
-
Embryophytes (végétaux
terrestres)
-
Trachéophytes
Ø Photo
système = complexe de pigments :
-
Cyanobactérie : Chlorophylle A
(bleu) Carotène b
Phycosilines : Phycocyanine C (bleu)
Phycoérythrine
C (rouge)
-
Rhodophyte : Chlorophylles A et B
Phycocyanine R
-
Phéophyte
et Chrysophyte : Chlorophylles A et C
(brun) (doré) Carotène b
Fucoxantine
-
Chlorophyte : Chlorophylle A et B
(vert) Carotène a et b
+ chez certains végétaux, la fabrication
de polyphénols qui vont permettre d’être plus rigide et d’être protégé des
rayonnements Þ
capacité d’être terrestre
Ø Originalité :
§ Autotrophie : photosynthèse 12 H2O + 6 CO2 Þ C6H12O6 + 6 O2 + 12 H2O
= Aptitude à fabriquer, à partir de matière inorganique, de l’oxygène et de la matière organique.
Les organites
responsables sont les plastes (chloroplastes, rhodoplastes, phéoplastes, etc.)
§ Présence :
-
d’une paroi végétale constituée
de cellulose,
-
et d’une grande vacuole.
§ Absence de mobilité :
Les
unicellulaires possèdent un moyen locomoteur. Le déplacement de l’espèce se
fait par la semence.
® Pas
une vérité absolue : le corail est un animal ; pourtant il est
immobile.
§ Influence sur le climat :
Les végétaux
sont à l’origine des chaînes alimentaires :
-
60 % : plantes émergées,
-
40 % : plancton.
§ Le champignon, à part entière :
-
Animal : hétérotrophe,
absence de plastes.
-
Végétal : paroi végétale,
absence de mobilité
v Classification :
systématique (= taxonomie)
= Comparaison
des caractéristiques morphologiques, biochimiques, moléculaires, génétiques,
etc.
-
Phylogénie : séquençage des
génomes.
® ARNRIBOSOMAUX :
code peu changé entre les différentes espèces ; souvent la mutation est
létale et ne sera pas conservée.
-
Taxon de base = espèce = ensemble
d’individus globalement semblables et interféconds
-
Races, variétés ®
isolation d’un type de population
-
Pandémie = mélange de
l’espèce sans sélection de races ®
biodiversité
-
Si fécondité inter espèces :
-
Hybride animal ®
stérile
-
Hybride végétal ® peut
être fécond, fertile.
Linné :
nomenclature binomiale
Embranchement |
Classe |
Ordre |
Famille |
Genre |
Espèce |
Nom
vulgaire |
Angiospermes |
Dicotylédones |
Fagales |
Fagacées |
Fagus |
sylvatica |
Hêtre |
Quercus |
sessiliflora pedonculata ilex pubescens kermes |
Chêne |
v Les
phénomènes qui déterminent la croissance des végétaux : Auxèse et Mérèse
Croissance
illimitée et indéfinie, de même pour le développement.
-
Croissance =
augmentation globale de la masse et de la dimension d’un organe ou d’un individu.
-
Développement =
acquisition d’un état ou de structures fonctionnelles nouvelles.
Le
développement est accompagné d’une croissance. C’est la prolifération cellulaire.
-
Mérèse :
multiplication cellulaire. Méristème = zone de prolifération cellulaire.
-
Auxèse : croissance
cellulaire.
La
croissance d’une cellule est, elle, limitée.
v Structure
de morphogenèse des Thallophytes :
Cormus (pourvu
de tiges, feuilles, racines) ®
structures dissociées
¹
Thalles ®
structures non dissociées
Ø Formes
unicellulaires : les prophytes
flagelle
stigma (capteur de la lumière = organe de perception)
noyau
chloroplaste = chromatophore
pyrénoïde (amidon)
Ø Formes
coloniales ou Coenobes :
Autre exemple avec Pandorina morum de la
famille des Chlorophycées :
®
Colonie en forme de grappe contenant 16 cellules.
Gelée commune
La
colonie est juste une cohabitation,
le
stade de la pluricellularité n’est pas encore atteint.
Reproduction
Reproduction :
une des cellules subit 4 séries de division cellulaire (1´2´2´2´2 = 16)
puis reprend la taille cellulaire. En général, plusieurs cellules mères, de la
même colonie, se divisent en même temps peu avant la mort de la colonie.
Ø Formes
pluricellulaires vraies ou métaphytes :
§ Croissance diffuse :
=
à tout moment, une cellule peut se diviser
Thalle
filamenteux Thalle
« unisérié
non ramifié » Þ filiacé
monostromatique
(une seule couche)
§ Croissance apicale : (apex : chapeau, sommet) cellule
initiale
Ü Filament « unisérié » segment
nouvelle cellule apicale = méristème
segment méristème apical
Une
cellule est spécialisée dans la division cellulaire,
les
autres peuvent se spécialiser dans la photosynthèse.
segment adulte
tige adulte
§ Ramification dichotome : (= égale)
Þ 2 cellules apicales
nées en même temps
Division de
Division de
croissance ramification
-
de nombreuses ramifications ® plante
trapue et fortement ramifiée
-
des ramifications plus espacées ® plante
plus élancée
§ Ramification latérale : (= hiérarchisée)
rameau
principal (= axe)
La
cellule initiale secondaire est relativement
rameau éloignée de l’apex initial
qui produit
secondaire une
protéine inhibant le processus de
rameau ramification
latérale à proximité de celui-ci.
de 3ème ordre
Si
l’on coupe l’apex principal, la protéine inhibitrice est absente
et un apex secondaire se crée automatiquement.
v Structure
et morphogenèse des Cormophytes (= Embryophytes) :
Ø Les
Bryophytes et Ptéridophytes :
Croissance apicale avec cellule apicale.
§ Les mousses :
(symétrie
longitudinale passant par l’axe central)
La croissance est due au développement d’une cellule apicale, souvent tétraédrique, qui se divise régulièrement selon 3 de ses faces. Les feuilles sont ainsi disposées sur 3 séries hélicoïdales.
·
Exemple des
Angiospermes et des Gymnospermes (= Spermaphytes) :
La cellule
apicale disparaît au profit d’un méristème de plus grande taille pour lequel la
zone de prolifération est sub-apicale.
§ Le méristème racinaire :
: mitose (mérèse) =
croissance (auxèse)
futur
assise pilifère
écorce
zone d’élongation maximale
cylindre central
coiffe
zone de prolifération sub-apicale
centre
quiescent
zone de régénération
de
la coiffe
cellules en
desquamation (= écailles)
centre quiescent
zone de régénération
de la coiffe
PROTECTION
grains d’amidons (= statolithes)
GEOPERCEPTION (la racine a une sensibilité
gravitationnelle positive)
Le centre quiescent :
-
réservoir de cellules
méristématiques,
-
croissance accélérée,
-
reconstitution d’une coiffe (si
l’ancienne est arrachée),
-
centre de commandement.
§ Acquisition de la structure primaire de la racine :
La spécialisation est progressive.
Dès que la zone pilifère s’est différenciée,
la structure primaire est acquise.
Coupe
transversale :
Future assise pilifère
Protophloëme
(tissu conducteur Péricycle
de la sève élaborée)
Ecorce
Protoxylème
(tissu conducteur de la sève brute)
(différenciation
centripète)
Poil
absorbant Assise
pilifère
Ecorce
Xylème
primaire Phloëme primaire
Péricycle
Endoderme
Alternance de
massifs de phloëme et de xylème (caractérisés par une différenciation
centripète)
§ Acquisition de la structure secondaire et croissance en
épaisseur :
Petit
problème :
a
a
Croissance
terminée
® structure secondaire
Solution :
La zone pilifère 1 disparaît progressivement en même temps qu’une autre zone pilifère se développe en dessous.
La croissance se produit entre la zone
pilifère et le méristème.
Structure
secondaire de la racine
Cercle de cellules méristématiques
=
CAMBIUM
=
méristème secondaire
pôle
ligneux
Cellule de phloëme I
Tube criblé
Cellule compagne Cellule de phloëme II
Cambium
Cellule de xylème I
Cellule de xylème II
SUBER = Liège
Méristème II
= assise génératrice
subéro - phellodermique
Ecorce II
Reste de cellules =
PHELLODERME
de phloëme I
LIBER
= phloëme II
Xylème II
= BOIS
Xylème I
Le
xylème II et le phloëme II croissent de manière illimitée.
L’écorce
II est exfoliée régulièrement à cause de la croissance interne.
L’augmentation
d’épaisseur entraîne une augmentation de diamètre.
® le
Cambium doit élargir son diamètre.
§ Racines tubérisées :
= croissance hypertrophique du Cambium
des plantes bisannuelles.
Plante bisannuelle :
plante dont le cycle biologique dure 2 ans (exemple : carotte, betterave,
etc.)
Sol
1ère
année : feuilles.
Réserves dans la racine pour passer
l’hivers.
2ème année : fleur au printemps.
·
Exemple de Béta
vulgaris (famille des Cheropodiacées) :
Hypocotyle
⅓ ⅔
⅔
⅓ Racine principale
hypertrophiée
Betterave sucrière Betterave fourragère Betterave rouge
Cambium
concentrique
Parenchyme
xylémien
(qui
accompagne le xylème)
§ Différenciation cellulaire : le xylème et le phloëme :
Cellule méristématique (cellule petite et
isodiamétrique) :
Petite mitochondrie Proplaste
Noyau : le Rapport NucléoPlasmique (R.N.P)
=
VNOYAU / VCEL ≈
1
Vacuoles réduites
Grande vacuole
Plastes
Noyau
Mitochondrie
Pariétale
-
Elongation cellulaire,
-
Imprégnation d’un liquide
polyphénolique : la lignine,
®
rigidité des parois.
-
Perte de tout le matériel
cytoplasmique.
2 types de xylème :
-
les
trachéides, qui sont les plus anciennes formes de
xylème sur le point ontogénique
(= développement de la plante) et sur le point phylogénique (= évolution de l’espèce)
-
les
vaisseaux.
§ Les méristémes caulinéaires (Angiospermes) :
Section
longitudinale axiale
dans le point
végétatif
d’une
plante
à
feuilles opposées et à feuilles internes.
Divisions
anticlines Divisions
périclines
®
croissance diamétrale
Phase
de régénération Division
péricline profondes :
Initiation
foliaire.
Epiderme
Méristème
d’attente :
Tunica
et Corpus
Divisions
périclines
profondes
® soubassement foliaire
Méristème
médulaire Moelle
-
Chez les plantes à feuilles
opposées, 2 ondes de prolifération coexistent au sein de l’anneau initial.
Elles mettent en place les feuilles de manière synchrone. Les feuilles sont
donc organisées sur 2 séries hélicoïdales.
-
Chez les plantes à feuilles
internes, les feuilles sont organisées sur 1 à C
séries hélicoïdales (généralement 1 à 3 séries)
§ Structure primaire de la tige :
-
Symétrie axiale,
-
Moelle importante,
-
Faisceaux conducteurs où le
xylème et le phloëme sont superposés avec la différenciation.
§ Croissance en épaisseur de la tige :
® Formation de cernes annuelles dues aux tissus conducteurs qui augmentent de tailles au printemps, lors de la remise en route de l’arbre.
Þ Dendrochronologie
+ Dendroclimatologie (printemps pluvieux = vaisseaux plus minces)
§ Ramification des tiges :
§ Ramification des racines :
La région méristématique provient d’une
prolifération des cellules du péricycle.
=
origine endogène profonde,
en
opposition à l’origine endogène superficielle des feuilles.
§ La feuille :
Limbe (nervure principale et les secondaires)
Pétiole Stipule
Tige
en rameau
La feuille conserve une structure I
(primaire) et sa croissance est limitée.
Elle est :
-
soit caduque (= elle tombe chaque
année),
-
soit pérenne (= elle dure
plusieurs années)
(Figuier) (Trèfle) (Accacia)
Feuille simple découpée Feuille
composée de folioles
« simples » « complexes »
Ne
pas confondre : la feuille composée de folioles
complexes et une tige à plusieurs feuilles !
®
absence de bourgeon auxiliaire pour la feuille.
Coupe
transversale :
: Chloroplastes, : Glucose synthétisé.
Schéma du rôle d’un stomate dans la
photosynthèse :
(= phénomène
de régulation par turgescence des stomates)
Intérieur Faible transpiration
transcuticulaire
CO2 O2
H2O
Transpiration stomatique
Les stomates se gonflent d’eau grâce à
un gain de soluté qui attire l’eau.
Sucres H2O et ions
v Cycle
de reproduction :
- La reproduction apparue d’abord chez les procaryotes.
Il s’agissait d’un échange minimaliste de patrimoine génétique.
- Chez les eucaryotes, on remarque rapidement une distinction entre 2 « sexes » complémentaires (♀ et ♂)
- Les animaux sont constitués de cellules diploïdes divisées en 2 types de cellules (les cellules somatiques et germinales) Les cellules germinales subissent la méiose et deviennent des cellules haploïdes, appelés gamètes.
Ø Le
cycle digénétique haplo-diplophasique :
(cycle
intermédiaire dans l’évolution)
Ø Le
cycle monogénétique haplophasique :
(cycle le plus primitif dans l’évolution)
Ø Le
cycle monogénétique diplophasique :
(cycle
le plus évolué)
v La
reproduction sexuée des Algues :
Le cycle de développement contient de 1
à 3 générations :
-
soit la totalité en haplophase,
-
soit la totalité en diplophase,
-
soit en phase mixte.
Ø 1er
cas : l’Ulotrix (algue filamenteuse) :
Filament
unisérié
(cellules
totipotentes) Libération Copulation
d’éléments flagellés =
Conjugaison
Endomitose Zygote
(= mitose du noyau sans
division du cytoplasme) = siège de la Méiose
Spores
Germination
On se trouve dans un cas :
-
de conjugaison isogame (= tous
les gamètes sont identiques)
-
de plasmogamie (= la conjugaison
s’effectue dans un milieu aqueux)
-
d’un
cycle haplophasique monogénétique (= 1 seule
génération)
Autre
possibilité de ce cycle :
Le cas de Spirogyra :
On se trouve dans un cas de cystogamie (= la cellule joue le rôle de gamète)
Cellule dite « ♂ »
+
siège de la méiose
Ø 2ème
cas : l’Ulve (Ulva lactuca) :
(croissance marginale)
Conjugaison en
milieu aqueux
= Plasmogamie
Production Croissance
d’éléments tétraflagellés
Zygote
Endoméiose
Fixation
dans
le sol
d’une spore
® Cycle haplo-diplophasique digénétique isomorphe
(=
les deux générations sont identiques)
Ø 3ème
cas : la Laminaire (Laminaria digitata) :
Mastigonème
Libération des gamètes
Endoméiose
Pleurokonté = 2 flagelles (1 court et un long)
¹
Hétérokonté
Fixation de la spore
dans le sol
Gamétocyste ♂ Gamétocyste ♀ (=
oosphère)
(en forme d’urne) (grosse cellule)
Massif
cellulaire obtenu par mitose
Gamétophyte ♂ Gamétophyte ♀
Conjugaison (caryogamie et oogamie)
Zygote
® Cycle haplo-diplophasique digénétique hétéromorphe
Ø 4ème
cas : le Fucus :
Médulla
Réceptacle
Cortex
® Cycle diplophasique monogénétique
Ø 5ème
cas : l’Antithamnion :
Pleunidie
Cellule corticale
Cellule centrale
Gamétophyte
® Cycle diplophasique trigénétique
v Reproduction
sexuée des Embryophytes (= Cormophytes) :
Ø Les
bryophytes :
= les mousses
et les hépatiques
-
Ce sont des plantes de petites
tailles (quelques mm à quelques cm) qui possèdent des tiges, des feuilles, …,
mais jamais de racines. On considère les bryophytes comme les 1ers
végétaux terrestres.
-
Leur mode de vie est particulier
car ils ne présentent pas de tissus conducteurs, à l’exception des polytricales où l’on trouve des tissus similaires au
phloëme et au xylème.
-
N’étant pas puisée ni distribuée
dans la plante, l’eau est captée par diffusion (en analogie avec les éponges)
-
On parle de plante poikilohydre (= la teneur en eau dépend de
l’environnement) en opposition à une plante homéohydre
(= la régulation de la teneur en eau est interne et indépendante de
l’environnement)
-
Pour survivre à une sècheresse,
les bryophytes ont donc la capacité d’anhydrobiose
(= vie ralentie, sans eau) Le retour à l’eau les amène à la reviviscence.
-
Ils se développent dans tous les
milieux et peuvent s’installer sur les rochers (= végétaux bioniers)
La plante est
haploïde, appelée gamétophyte.
Le sporophyte est un organe diploïde qui fabrique les
spores.
On dit que le sporophyte
« parasite » le gamétophyte (terme abusé puisqu’il s’agit de la même plante) ® Cycle
haplo-diplophasique digénétique (avec
prédominance de la phase haploïde)
Ø Les
Ptéridophytes :
(toujours une absence de racines mais
présence de phloëme et de xylème)
= groupe aux polyphylotypes très anciens
= 1ers végétaux conducteurs
§ Les Psilophytinées (® Psilotum) :
Sporange
Spore
Rameau Prothalle (=Gamétophyte)
aérien
Rhizome Zygote
§ Lycopodinées (® lycopode, selaginelle) :
« lyco » = loup pied
de loup
« pode » = pied
§ Equisetinées (® équisétum =
presle) :
« equi » = cheval queue
de cheval
« setum »
= soie
§ Filicinées (® fougère au sens large) :
® Cycle haplo-diplophasique digénétique hétéromorphe
(avec prédominance de la phase diploïde)
v Reproduction
sexuée chez les gymnospermes :
« gymno » = nu pied
de loup
« sperm » = graine
(surtout dans les régions froides :
conifères)
Ø Exemple
du cycle de pin :
Sporophyte
Mégasporophylle Mégasporange Microsporophylle
= écaille (= sacs
polliniques) = écaille
Microsporange
qui contiennent des
des
cellules mères
Bractère
2 cellules prothalliennes
Nucelle
Cellule
anthéridiale
Micropyle
Cellule végétative
Intine Exine
Prothalle Ballonnet
= Gamétophyte Ovule
Après la méiose, une seule spore
subsiste. Après la méiose,
formation d’une tétrade
Les 3 autres dégénèrent. de
spores, ou aussi appelées méiospores.
Noyaux
anthéridiaux
= gamétophyte
♂
Siphonogamie
= conjugaison
par un conduit Intine
Cellule végétale
Printemps 2003 : Printemps 2004 : Printemps
2005 :
Cône ♀
2003 Cône ♀ 2004 Cône
♀ 2005
Rameau 2002
Rameau 2003 Rameau
2004
Cône
♀ 2003 Cône ♀ 2004
(Ecailles
fermées)
Rameau 2002 Rameau
2003
Cône ♀ 2003
Ovule Graine (Ecailles ouvertes)
Séminogénèse Rameau 2002
= déshydratation, anhydrobiose (chute des épines)
= Dormance Le
cône 2003 tombe en automne 2005
-
Le tégument subit une
sclérification par imprégnation de lignine.
-
Le prothalle (haploïde)
s’enrichit en réserve : Endosperme
Ovule Graine
®
formation d’une aile
loin
de l’arbre « mère »
® Cycle haplo-diplophasique digénétique hétéromorphe
(avec prédominance de la phase diploïde)
v Reproduction sexuée chez les Angiospermes :
« angios » = urne à graines cachées
« sperme » =
graine = plantes à fleurd (à fruits)
Ø Fleurs
et inflorescences :
Les fleurs peuvent être regroupées en
inflorescence comme la jacinthe.
Les fleurs les plus primaires ont un
nombre indéterminé de pétales et de sépales. Au fur et à mesure, un nombre
s’est défini :
-
3 pour les monocotylédones,
-
5 pour les dicotylédones.
Ø Structure
des organes reproducteurs :
§ Gymnosperme :
Ovule
Zone
vascularisée
Ecaille = Placenta
§ Angiosperme :
Stigmate
(= récection des gamètes ♂)
Placenta Style
Carpelle Paroi capellaire (= ovaire)
Cavité
carpellaire
Ovule
·
Exemple de la
Tulipe :
3
carpelles soudés :
3 lobes stigmatiques
Styles
Ovaire constitué
par
3 carpelles soudés Placentation
Ovule axiale
Stigmats
Style
Cavité
Carpelle capellaire
2
téguments
Nucelle
(=
gamétophyte ♀)
Tube
Ø Formation de la fleur :
Homogénéité
Dernière feuille Zone latérale de l’activité
organogène de
prolifération
Méristème (=anneau initial)
d’attente
Phase végétative Induction
florale Phase reproductive
L’induction florale peut être
-
soit endogène (= induction
programmée génétiquement,
pas
d’influence de l’environnement),
-
soit exogène (= induction
déclenchée en fonction de la photopériode)
§ Exemple de la Chrysanthème :
Mise en serre : 16 H d’éclairement
®
aucune floraison
une seule période courte
(8 H)
®
gonflage du méristème 24 H après.
Ce qui compte est la durée
d’éclairement, et non l’intensité.
Autres caractéristiques : humidité
(sécheresse, pluie), température, etc.
Sépale
Pétale
Etamine (= organe ♂)
Pistil (=organe ♀)
Manteau méristématique
Pédoncule
florale
Ancien dessin (à la même échelle)
Zygote principal
Zygote
secondaire
Oosphère Synergide
Albumen (tissu
Embryon de réserve)
Noyau polaire (ou secondaire)
Antipode
+ téguments
qui se scléréfient
Graine
Ø Formation
du fruit :
Ovule
® Graine
Carpelle ® Fruit
(ovaire)
-
Soit les tissus carpellaires se
sclérifient et se déshydratent ® fruit sec
-
Soit les tissus s’hydratent et
s’hypertrophient ® fruit charnu
§ Fruit charnu :
·
Baie : fruit à
pépins :
Epicarpe (sireux)
Pépin = graine
Mésocarpe Sucres : fructose, glucose,
+ endocarpe
(craneux) acides
organiques.
Acides organiques :
-
acide malique (« malus » = pomme),
-
acide tartrique (® vin
blanc),
-
acide citrique,
-
etc.
Le cas du melon : son épicarpe est
lignifié.
·
Drupe : fruit à
noyau :
Pédoncule floral
Epicarpe
(sireux)
Endocarpe
lignifié = noyau
Mésocarpe (charnu) Amande = graine
§ Fruit sec :
·
Déhiscent :
1
carpelle = Gousse 2 carpelles = Silique
·
Indéhiscent :
¨ Akène
(= monocotylédone) :
Exemple de
la fraise :
¨ Caryopse (=
dicotylédone) :
Fruit
sec des céréales ®
graminés
Exemple du Blé :
Péricarpe
sclérifié
Brosse = poils
stigmatiques
(extérieurs du fruit) Albumen
Embryon
Tégument
Graine
Caryope = fruit + graine
communément appelé « grain »
Graines |
Glucides (amidon) |
Protides (globulines) |
Lipides (triglycérides) |
Fibres |
Amylacées(blé) |
80 % |
10 % |
5 % |
5 % |
Pappillonacées-
mixtes (pois) -
protéagineuses (soja) |
65 % |
25 % |
5 % |
5 % |
30 % |
40 % |
25 % |
5 % |
|
Oléagineuse (colza) |
20 % |
15 % |
60 % |
5 % |
Ø Reproduction chez les Angiospermes :
Cycle haplo-diplophasique digénétique à
dominance diplophasique.
-
Le sporophyte = la plante
principale
-
Le gamétophyte = quelques
cellules : ♂ ® grain de pollen
♀
® sac embryonnaire
Ø Pollinisation :
Accrochage
-
stratégie « scratsch »
-
stratégie « gluante »
§ Pollinisation anémophile :
(= par le vent)
-
C’est la pollinisation la plus
primitive. Elle appelle au hasard qui réclame une grande abondance d’un pollen
de petite taille. Un grand pollen nécessite un système de portance.
-
Les sépales et les pétales sont
peu développés non colorés et non odorants.
§ Pollinisation entomophile :
(par les insectes butineurs)
-
L’attraction se fait par l’odeur,
la coloration et la forme.
-
On observe des co-évolutions où
les plantes ressemblent à des insectes, comme l’Ophrys
(orchidée) avec le bourdon au point de fabriquer les phéromones sexuelles des
femelles.
§ Pollinisation ornithophile :
(par les oiseaux)
-
L’attraction se fait par des
fleurs très colorées qui rappellent les couleurs du plumage.
§ Pollinisation cheiroptérophile :
(par les chauves-souris)
Exemple du Baobabe.
Ø Double fécondation et formation de la graine :
Division du
Exine
noyau reproducteur
Intine
Noyau végétatif
Formation,
au fur et à mesure,
d’un bouchon de callose
pour restreindre la cellule
devenant de plus en plus
grande.