La
corde : modèle de colonne vertébrale protégeant en partie le système
nerveux.
¨ les
Tuniciers = Urocordés (invertébrés marins) ðCorde
seulement à l’état larvaire
¨ les
Céphalocordés = Amphoxius (invertébrés marins
=
Procordés
¨
les
Vertébrés ðCorde à l’état larvaire qui disparaît à l’état adulte
pour
former des vertèbres.
v
Principales
caractéristiques :
-
Corps
délimité : tête, tronc, queue.
-
Tube
nerveux dorsal (ð épineuriens)
au niveau de la partie antérieure +
forte dilatation de l’encéphale
-
Colonne
vertébrale métamérisée en vertèbres
-
Présence
de tissu osseux
-
Fentes
au niveau du pharynx
= fentes branchiales présentes au moins chez l’embryon
-
Appareil
circulatoire entièrement clos (= endigué) + appareil contracteur : le cœur
-
Système
endocrinien très complexes (nombreuses glandes endocrines)
-
Reproduction
sexuée unique
-
Tube
digestif ventral, dont la bouche se met en place après l’anus ð deutérostomiens
v
Classification
phylogénétique :
Appareil tégumentaire
= peau = interface entre le
milieu interne et externe
v
Ses rôles :
-
protecteur
-
respiratoire
(échanges gazeux)
-
sensoriel
(terminaisons nerveuses)
-
excréteur
(composition de la sueur similaire à celle de l’urine)
-
sécréteur
(glandes)
-
régulateur
thermique
-
osmorégulation
ð pour les vertébrés aquatiques
-
réserves
(graisses)
v
Structure :
Ø
L’épiderme (origine ectoplasmique) :
couche pluristratifiée =
entassement de cellules où les plus jeunes repoussent les précédentes.
Les anciennes s’atrophient et
meurent pour devenir de la kératine (imperméable à l’eau)
La kératine s’enlève avec l’usure ou avec le phénomène de mue.
△ pour les animaux aquatiques : l’imperméabilité de la kératine ne permet pas
l’osmorégulation
ð les cellules restent vivantes et
tombent.
Ø
Le derme (origine mésodermique) :
Il correspond à un tissu
conjonctif assurant le soutient de l’épiderme, ainsi que ça nutrition via la
basale. ð présence d’une vascularisation
et des terminaisons sensorielles.
+
cellules pigmentaires et cellules de réserve.
Ø
L’hypoderme :
C’est un tissu lâche (faible
densité des fibres) qui permet la souplesse de la peau par rapport aux organes
en dessous. Il permet aussi un grand stockage de graisse (= pannicule adipeux)
Ø
Coloration de la peau :
ð propriétés structurales
chimiques, physiques et biologiques.
-
vascularisation
importante (ex : crête du coq)
-
dispersion
différente sur la peau ð
effet de Tyndall (ex : plume d’oiseau)
-
cellules
spécifiques à la coloration (= chromatophore)
ð plusieurs types de
pigments : mélatophores :
pigments noirs ;
xanthophores :
pigments jaunes ;
érythrophores :
pigments oranges, rouges ;
lencophores :
pigments blanc argenté.
Un chromatophore ne contient
qu’un seul pigment.
v
v
Les phanères :
= production épidermique
kératinisée (surtout chez les Agnathes)
Ø
Les écailles cornées :
Les reptiles :
sur la totalité du corps (voire des expansions en crêtes dorsales)
Les oiseaux :
sur les pattes
Les mammifères : extrémités
de la queue (rongeurs, marsupiaux) ou sur le ventre et le dos
(ex : le tatou, le pangolin)
Ø
Le bec corné :
= étui de kératine autours des
lèvres inférieures et supérieures (oiseaux, tortues, « monotrèmes »
ex :ornithorynque)
La présence d’un bec induit une
absence de dents.
Ø
Les cornes :
= expansion kératinisée observée
sur la tête.
Exemple le plus commun : Les
bovidés : une paire de cornes creuses et permanentes.
Autres exemples : Antilocarpa : une paire de cornes creuses
mais caduques
Le
rhinocéros : une unique corne, basale ð agglomération serrée de poils (poils morts ð kératine)
Ø
Les griffes et les ongles :
§
Les
griffes =
étui complet qui entoure l’extrémité du doigt (dernière phalange)
ð croissance en longueur et en
épaisseur (=sole)
§
Les
ongles = absence
de sole ð pas de croissance en épaisseur
§
Le
sabot
Ø
Les poils :
= filament kératinisé (mammifères)
Le poil a une croissance continue
mais a une durée de vie limitée avec remplacement.
Exception : Le mouton :
la durée de vie est illimitée.
Il existe différents types de
poils :
§
Les
poils laineux (=bourre) :
souples à surface rugueuse ð bonne isolation ;
§
Les
poils de couverture (=crinière) : durs à surface lisse ;
§
Les
vibrisses : très raides à rôle sensoriel (tactile).
Ø
Les plumes :
Elles ont une croissance et une
durée de vie limitées.
Il existe différents types de
plumes :
§
plumes
de contours :
§
plumage
adulte (= téléoptile) ;
§
plumes
de duvet = plumules ;
§
plumes
filiformes = filoplumes.
v
Les glandes cutanées
= glandes épidermiques. Elles
sont de grande taille et comme l’épiderme est fin, elles s’enfoncent dans le
derme.
Les Agnathes et les poissons : pas de glandes cutanées ð que des glandes à mucus qui ont un rôle de
protection et qui permettent une plus grande facilité du glissement dans l’eau.
Les batraciens :
aussi présence de glandes à mucus qui permettent d’hydrater la peau pour la
respiration.
Il existe 2 types différents de
glandes à mucus ; et parfois ces glandes se transforment en glandes vénéneuses
ð rôle de défense (ex : le crapaud)
Les reptiles :
présence de glandes dont la sécrétion est en relation avec l’activité sexuelle
(ex : marquage du territoire)
ð la nomination de ces glandes
sont souvent en fonction de leur localisation :
-
Les lézards : glande inguinale (située dans la
face intérieure de la cuisse)
-
Les serpents : glande anale
-
Les crocodiles et
les tortues :
glande
maxillaire (=glande à musc)
-
Les oiseaux : glande uropygienne (située sous la
face dorsale du reste de queue) ð lustrage des plumes.
-
Les
mammifères : il
y a une grande variété de glandes cutanées :
Ø
Les glandes sébacées :
ð production de sébum
(=sécrétion grasse et huileuse servant à lustrer le poil).
Les glandes sébacées ne sont pas
toujours associées à un follicule pileux.
Il existe des glandes sébacées
spécialisées :
§
Les
glandes sécrétant du cérumen (cireux) dans le conduit auditif.
§
Les glandes méibomius à la base des cils.
△ Tous les mammifères ne
présentent pas de glandes sébacées (ex : l’éléphant)
Ø
Les glandes sudoripares :
Elles produisent la sueur qui
comporte certains composés de l’urine (ð rôle excréteur)
+ rôle dans la régulation
thermique.
L’homme :
avant la puberté : sueur
légère, non associée au follicule pileux.
après la puberté : sueur
plus dense et plus visqueuse ; la glande débouche sur un follicule pileux.
Il existe des glandes sudoripares
spécialisées (très localisées) ð rôle de communication sociale.
Le chameau :
en position dorsale ;
La chauve-souris et l’antilope : sur la face ;
Le chat, le chien et les rongeurs : au niveau de l’anus.
Ø
Les glandes mammaires :
Elles ne sont fonctionnelles que
chez la femelle et produisent du lait pour le petit.
§
Cas
le plus simple :
l’ornithorynque :
le lait suinte à travers des poils et glissent sur ceux-ci.
§
La
glande mammaire avec citerne : la vache :
§
La glande mammaire sans citerne : la femme :
v
Production
squelettique du derme :
= production d’éléments d’une
certaine rigidité ayant une fonction de soutient au niveau des organes et au
niveau global de l’organisme.
le soutient est assuré par des tissus conjonctifs (=substance qui produit des fibres
conjonctives ordinaires, élastique ou à collagène). Suivant la densité de ces
fibres, les tissus conjonctifs sont plus ou moins rigides ou élastiques.
Les Agnathes :
les tissus conjonctifs sont les seuls constituants du squelette interne de
l’animal (ex : la lamproie)
Dans certains cas, il y a
spécialisation des tissus conjonctifs = tissus hématopoïétiques (= tissus produisant les éléments
sanguins)
Ø
Les tissus cartilagineux :
= tissu conjonctif qui va être
minéralisé avec des sulfates ð résistance et élasticité.
La chondrification =
formation d’un cartilage
Les Chondrichtyens : présence d’un squelette essentiellement constitué
de cartilage.
Ø
Les tissus osseux :
Ils proviennent de
sels divers de calcium et ont une minéralisation plus ou moins poussée.
La minéralisation
se fait par les cistéocytes
qui fixent les sels minéraux.
§
Les
tissus osseux de base
(60 à 65 % de sels minéraux)
§
Le
cément (65 à 70
%)
§
La
dendrite, l’ivoire
(70 à 75 %) ð
minéralisation par les odontoblastes.
§
La
ganoïde (90 %) ð aspect lamellaire du à la
minéralisation périodique.
§
D’autres
substances très minéralisées
comme l’émail à base d’apatite.
ð d’origine ectoblastique et
produites par les adomentoblastes.
Ø
Endosquelette et exosquelette :
Les parties
osseuses n’ont pas toutes la même origine.
§
Ossification
dermique :
Tissus
conjonctifs ð minéralisation progressive ð Os dermique = os de membrane
§
Ossification
enchondrale :
Pièce
cartilagineuse ð invasion et substitution complète ð Pièce conjonctive
(=modèle) par un tissu
conjonctif ò
minéralisation
ò
Os enchondral = os profond
§
Produits
de l’ossification dermique visible de l’extérieur = Exosquelette.
Les Chondrichtyens (=poissons
cartilagineux) : l’écaille (similaire à une dent) :
Les Téléostéens (=poissons osseux) :
l’écaille :
Téléostéens peu évolués : écaille
cycloïde :
Téléostéens évolués : écaille dénoïde :
Les Cervidés : le bois (formation caduque)
un cor = une ramification de l’axe
principal.
La vache : l’os cornu (sous la corne)
Les tortues et le tatou : la carapace :
Appareil
Squelettique = Endosquelette
= les
cartilages et les os répartis en 3 organes :
-
Le squelette axiale =
colonne vertébrale :
les vertèbres se forment autours de la corde.
-
Le squelette
céphalique = crâne :
protection de l’encéphale et de la partie antérieure du tube digestif.
-
Le squelette
appendiculaire et zonal :
au niveau des membres et de la ceinture.
v
Le squelette axial :
Ø
Les vertèbres :
Zygopophyse : articulation entre les
vertèbres.
Diapophyse : articulation des côtes.
Le
centre, vue de profil :
Les Poissons : vertèbre amphicœle :
Les Reptiles et les Amphibiens
anoures :
vertèbre procœle :
Les amphibiens urodèles : vertèbre opisthocœle :
Les oiseaux : vertèbre hétérocœle :
Les mammifères : vertèbre platycœle
(=acœle) :
Dans la
colonne vertébrale, toutes les vertèbres ne sont pas totalement identiques ð présence de plusieurs
régions :
Les Poissons :
Les Amphibiens :
Les Reptiles :
Les oiseaux et les Mammifères :
Chez les
mammifères ð
toujours présence de 7 vertèbres cervicales.
Ø
Les côtes :
Les Poissons cartilagineux : côtes monocéphales ( = un seul appui sur
la vertèbre) en direction dorsale.
Les Poissons osseux : côtes monocéphales en direction
ventrale.
△ Les côtes ne sont pas
des arêtes ! (arête = production dermique entre les myoceptes)
Les Tétrapodes : côtes bicéphales ( = double appui sur la
vertèbre) en direction centrale.
ð fixation sur le sternum
(exception : les serpents et les tortues)
Les mammifères : le sternum est constitué de
sternèbres.
Les oiseaux : présence d’un large sternum et
d’un bréchet.
v
Le squelette
céphalique (=crâne) :
Il entoure
l’encéphale dorsalement et ventralement, ainsi que la partie antérieure du tube
digestif.
Il se divise
en deux parties : - le neurocrâne
qui protège l’encéphale en position dorsale.
-
le
splanchnocrâne qui protège l’encéphale en position ventrale.
Ø
Le neurocrâne :
§
Embryologie : (embryon en vue dorsale)
-
A
l’avant de la moelle épinière, se forme l’encéphale sous lequel on a
l’apparition d’une lame cartilagineuse qui s’élabore à partir de points de
chondrification (dans la partie médiane)
ð Trabercules, polaires et paracordeux.
-
Production
de cartilage qui s’étale en direction centrifuge.
-
A
la périphérie, il y a d’autres points de chondrification ð capsules où se logent certains
organes sensoriels. Au niveau de ces points, au contraire, le cartilage se
développe en direction centripète.
-
Les
cartilages se rencontrent ; on obtient une lame (pas encore une boîte)
-
La
production continue, la lame va déborder et se refermer au dessus de
l’encéphale. ð création d’une boîte.
-
Présence
de quelques orifices au niveau des capsules pour laisser passer les nerfs et
d’un orifice à l’arrière par lequel sort la moelle épinière (= trou occipital)
-
Pour
le point de chondrification de la capsule optique, la production de cartilage
s’arrête très tôt. Il ne participe pas à la fabrication de la lame mais la
capsule est quand même englobée dans le neurocrâne par la production des autres
capsules.
Þ
BOÎTE CARTILAGINEUSE .
Les Agnathes :
la boîte n’est pas complète, elle ne se referme pas. Parfois, il y a une
régression ultérieure ð
organe très primitif.
Les Chondrichtyens (=poissons cartilagineux) : cette boîte est permanente.
Les Poissons osseux et les Tétrapodes : il y a une complication :
§
Ossification
enchondrale de la boîte cartilagineuse.
§
A
l’extérieur, production d’os dermique qui viennent se plaquer à la boîte
enchondrale et qui la double littéralement
Þ
BOÎTE A DOUBLE PAROI.
Les poissons :
présence de plusieurs dizaines d’os.
Les Amphibiens et les Mammifères : présence d’os moins nombreux et
plus gros.
Ø
Le Splanchnocrâne :
Il
contient la cavité buccale, le pharynx (en arrière) et une ouverture latérale
(= fentes viscérales acquérant une fonction respiratoire ð les fentes branchiales).
Il se
décompose en 7 arcs viscéraux.
Vue
latérale gauche :
Le basihyal = petite pièce
médioventrale qui relie le cératohyal gauche au droit.
Û relie les 2 arcs hyoïdes.
Le basibranchial = petite pièce médioventrale qui
relie l’hypobranchial
gauche au droit.
Û relie les 2 arcs branchiaux correspondants.
Au
départ, le splanchnocrâne est cartilagineux. Il le reste chez les Chondrichtyens
et devient osseux chez les poissons osseux.
Les
Tétrapodes :
on passe à une vie aérienne ð les branchies régressent.
§
L’arc mandibulaire :
·
Le palatocarré :
Il subit
une ossification enchondrale à l’arrière
ð le carré + l’épiptérygoïde (qui se soude au neurocrâne)
·
Le cartilage de Meckel :
Il subit
une ossification enchondrale ð l’articulaire (petit os)
Le reste
ne subit pas d’ossification mais il subsiste quelques os dermiques
ð mâchoire inférieure = mandibule.
§
L’arc hyoïde :
·
La hyomandibule :
Elle
s’ossifie en entière enchondralement ð la columelle. (columelle
+ carré = oreille)
·
Le cératohyal :
Il reste
cartilagineux et s’associe avec l’arc branchial 1 = cartilages hyoïdes = squelette de
la langue.
Certains
vertébrés ont un squelette de la langue cartilagineux qui donne un aspect
rigide (pas chez l’homme).
§
Les pièces des arcs branchiaux 2
et 3 :
Elles
restent cartilagineuses et deviennent les cartilages du larynx Û les cartilages se mettent au
niveau de la région de la glotte et permettent souvent la production du
son.
§
Les pièces des arcs branchiaux 4
et 5 :
Elles
disparaissent.
Le
splanchnocrâne est réduit, rien à voir avec se que l’on observe chez les
poissons chez qui cela se complexifie.
§
Remarques :
·
Le
carré, l’articulaire et la columelle sont appelés osselets de l’oreille et
constituent la chaîne servant à la transmission des sons entre la face
intérieure du tympan
et la région profonde de l’oreille.
Chez
les Mammifères,
ils sont appelés : enclume, marteau et étrier (car ils rappellent ces formes).
·
Chez
les Mammifères,
qu’un seul os dermique participe à la formation de la mandibule
=
le dentaire
(on ne peut pas dire à la vue s’il s’agit d’os dermique ou enchondrale)
v
Le squelette
appendiculaire et zonal :
Le type
fonctionnel dépend du mode de vie : -
vie aquatique ð nageoire
-
vie aérienne ð membre chiridien
Ø
La nageoire :
= repli
cutané soutenu par des rayons squelettiques qui peuvent être en relation
ou non avec la colonne vertébrale.
§
Nageoire
impaire : les rayons squelettiques
s’appuient sur une région intermédiaire qui s’appuie sur la colonne vertébrale.
Il existe 3 types de nageoire impaire :
-
la
nageoire caudale,
-
la
nageoire dorsale,
-
la
nageoire anale
(à coté de l’anus).
§
Nageoire
paire : les rayons de la nageoire
s’appuient sur des pièces appelées ceintures mais qui ne s’appuient pas sur la
colonne vertébrale. Il existe 2 types de nageoire paire :
-
la
nageoire pectorale
(à l’avant),
-
la
nageoire pelvienne
(plus en arrière).
Les
nageoires des poissons ne sont pas des organes propulseurs. C’est la
musculature latérale du poisson qui le fait avancer ; les nageoires
servent à stabiliser les mouvements, contrôler les changements de direction et
freiner si nécessaire.
Ø
Le membre chiridien : cf. TP
Fondamentalement,
ce membre a 5 doigts ; cependant, on connaît quelques fossiles où ce
membre présente 6, voire 7, doigts (caractère fondamental ou ajout
surnuméraire ?)
ð évolution et stabilisation sur le nombre de 5.
Ø
La ceinture :
Membre
antérieur ð ceinture pectorale,
Membre
postérieur ð
ceinture pelvienne.
§
La
ceinture pectorale :
A
l’origine : présence de 2 pièces enchondrales (2 paires) :
-
une
pièce dorsale = la
scapula,
-
une
pièce en position dorsale = le procoracoïde.
A la limite
des 2, une cavité se forme = la cavité glénoïde qui reçoit la tête de l’humérus.
Les Mammifères : la scapula devient un os plat = l’omoplate ;
le coracoïde
se réduit à l’apophyse
qui se soude à l’omoplate. Le tout se complique par l’intervention d’os
dermiques.
Les Reptiles : viennent s’y ajouter des os
dermiques.
Les Tétrapodes : présence de 3 os dermiques.
Les Mammifères : présence ou non d’un seul os
dermique ð la clavicule (donne une rigidité).
Certains mammifères n’ont pas de clavicule ou alors réduite et non
fonctionnelle.
A l’origine,
les 2 clavicules se touchent.
Ex : le chat n’a pas de
clavicule ; quand il se reçoit sur ses pattes après un saut de 3m, les
épaules reculent et amortissent la chute.
§
La
ceinture pelvienne :
Il n’y a pas
d’intervention d’os dermiques ð que des os enchondraux avec une origine exclusivement
enchondrale.
Les Agnathes : ceinture pelvienne absente.
Les Poissons : ceinture pelvienne réduite.
Les Tétrapodes : présence de 3 paires d’os.
L’ilion = os dorsal qui s’appuie sur la
colonne vertébrale.
Le pubis = os en position antéroventrale.
L’ischion = os en position
postéroventrale.
Le pubis
gauche et droit s’unissent par une symphyse.
La grenouille : la symphyse est presque une
soudure.
Les Mammifères : la symphyse pubienne n’est pas
une soudure car les 2 pubis, chez la femelle, doivent s’écarter la mise bas.
Quand le
vertébré se redresse (oiseau, homme), la ceinture pelvienne prend l’aspect
d’une corbeille : le bassin qui supporte tout le poids du corps.
§
Os
et cartilages surnuméraires :
Ce sont des
pièces cartilagineuses ou osseuses n’ayant rien à voir avec le squelette
ð très inconstantes d’une espèce à
l’autre.
on les
répartit en 2 catégories :
·
Les
os sésamoïdes = petits osselets au niveau des tendons et des articulations
parfois relativement gros (ex : la rotule) ou très petits.
·
Les
os hétéro typiques :
= os
cardiaques, chez les
Bovins, servant de soutient aux valvules cardiaques.
= os au
niveau du diaphragme, chez le chameau, qui est plus ou moins plat.
= os pénien
dans le pénis, chez les insectivores, les rongeurs, les carnivores
et certains
primates.
= os
clitoridien, équivalent de l’os pénien chez la femelle, chez les rongeurs,
la chatte
et certains
carnivores et certains primates.
Appareil
digestif
ð origine mésoblastique. Il est
ouvert à l’avant et à l’arrière. la transition nécessaire avec le système
tégumentaire fait qu’il est mixte : ectoblastique et mésoblastique. Il se
situe sous la corde.
La
nomenclature officielle en biologie est un intestin divisé en 2 parties :
-
l’intestin
céphalique
composé d’une bouche, d’une cavité buccale et d’un pharynx.
-
L’intestin
tronchal : antérieur
comprenant l’œsophage
et l’estomac.
moyen
= intestin grêle.
postérieur
= gros intestin
et éventuellement un cloaque (anus).
v
La bouche et la
cavité buccale :
La bouche
est l’ouverture même ; ce qui est en arrière est la cavité buccale. La
bouche est délimitée par des replis : les lèvres plus ou moins charnues et plus ou
moins développées selon l’ouverture de la bouche.
La grenouille : les commissures sont très en
arrière ð la bouche est très largement
fendue.
Les Mammifères : la bouche est beaucoup moins
fendue, ce qui implique la présence de joues.
Les lèvres
peuvent être kératinisées et transformées en bec.
La partie
supérieure dorsale de la cavité buccale est le palais ; il est perforé par une paire
d’orifices qui sont les narines externes (= choanes). Elles communiquent avec
les narines externes : l’air entre dans la cavité buccale.
Chez les animaux
supérieurs, les choanes vont être repoussées vers l’arrière car le
palais va se dédoubler
ð la glotte.
Sur le
palais : présence de rides transverses plus ou moins cornées.
Le chien, le chat : les replis sont très
kératinisés.
La baleine : les replis pendent ð les phanons qui permettent de
filtrer l’eau de mer.
Sur la
partie inférieure : présence d’un organe impaire = la langue qui peut avoir un
squelette qui sera de forme et de mobilité variables. La langue a des fonctions
différentes :
-
rôle
de préhension ð
langue protractile.
Chez le caméléon, elle se détend de 2 à 3 fois sa longueur.
-
rôle
sensoriel, gustatif ð
essentiellement des papilles gustatives.
-
rôle
dans le brassage de la nourriture.
-
rôle
dans la phonation ð
harmonisation entre la langue et les lèvres ð son articulé.
△ la langue n’a aucun
rôle dans la production du son !
Les dents sont des organes très
minéralisés, présentant de la dentine, de l’émail et du cément. Ces dents
peuvent se trouver fondamentalement n’importe où pans la cavité buccale dès
lors qu’il y a un os dermique pour leur implantation. Chez certains poissons,
elles sont implantées partout.
La grenouille : présence de 2 petites dents vomériennes
entre les choanes (portées par un os : le vomer). Les proies sont avalées telles
quelles : ces dents ne sont plus que des vestiges.
Formation
d’une dent :
à partir d’un bourgeon
dentaire.
L’épithélium buccal s’enfonce dans le derme. Le
bourgeon dentaire cet aspect car le derme réagit et s’enfonce. Dans le bourgeon
dentaire, l’organe
adamantin se différencie où se situent des cellules
= les adamantoblastes (=cellules qui
produisent l’émail).
présence d’innervation
ð saignement quand la dent est
arrachée et douleur.
Dans le
bourgeon, il existe un bourgeon jumeau qui prend le relais si l’autre
tombe (= prend la place de l’alvéole de la 1ère dent
La denture : nombre de dents dans chaque
catégorie de dents (32 dents en tout pour l’homme, réparties en incisives,
canines
et molaires).
La dentition implique le remplacement éventuel des dents : dent lactéale ð dent définitive.
Les
glandes buccales
= cellules à mucus identiques à celles de la peau sauf que le mucus est déversé
dans la cavité buccale.
Les reptiles : présence de glandes vénéneuses
pour anesthésier les proies ð rôle offensif. Le venin est déversé au niveau des crochets
(= dents spécialisées pour inoculer le venin).
Les Mammifères : présence de glandes salivaires
(3 chez l’homme) qui commencent la digestion chimique ð production d’enzymes déversées
dans la salive.
Le pharynx :
Son rôle
respiratoire disparaît chez les Tétrapodes. La glotte s’ouvre
ventralement, c’est le point de départ de la trachée. La glotte est un
carrefour important : les voies respiratoire et digestive se croisent
-
avant
la glotte, la voie respiratoire est au-dessus de la voie digestive.
-
après
la glotte, l’œsophage est au-dessus de la trachée ventrale.
Un petit
artifice permet de ne pas avoir d’accident. le rôle du pharynx est réduit sauf
au niveau des
parois pharyngiennes qui peuvent se différencier en certaines
glandes comme
-
la thyroïde (qui intervient dans le
métabolisme de l’iode),
-
le thymus (qui intervient dans la
croissance),
-
les corps épithéliaux (=parathyroïde), etc.
v
L’œsophage :
En principe,
c’est un simple canal
de transit qui conduit les aliments du pharynx à l’estomac
ð pas de rôle chimique.
Cependant,
il existe 2 différenciations particulières :
-
Les Poissons
actinoptérygiens :
formation, à partir de la paroi dorsale, d’une ouverture dirigée vers l’arrière
et qui s’évase = vessie
natatoire ou vessie gazeuse.
C’est une
poche à paroi fine contenant des gaz (O2, N2, …)
ð rôle hydrostatique qui allège qui est dans l’eau.
ð rôle dans la respiration : O2 peut
être utilisé dans certains cas.
ð peut-être rôle dans l’audition : elle peut se
diriger vers l’avant, s’accoler en partie postérieure de l’oreille et servir de
cavité de résonance pour amplifier les sons.
Les Poissons physostomes : la vessie est encore en relation
avec l’œsophage.
Les Poissons physoclistes (plus évolués) : la
vessie n’est plus en rapport avec l’œsophage.
-
Les oiseaux : l’œsophage montre latéralement
une poche en cul-de-sac = le jabot, très développé chez les oiseaux
granivores. L’épithélium
intérieur produit des sécrétions qui vont réhydrater les graines (la
digestion est un série d’hydrolyse : nécessité d’eau).
Les Rapaces : le jabot est réduit car le nourriture
n’est pas à base de graine.
Le
« lait » de pigeon = sécrétion blanchâtre contenant
des protéines, cette solution est dégurgitée pour nourrir les petits.
v
L’estomac :
La cardia = limite entre l’œsophage et
l’estomac, parfois pas très nette (cf. : dissection de la grenouille)
mais histologiquement (= évolution et évolution d’un organisme) bien nette.
Le pylore = limite entre l’estomac et
l’intestin.
La forme de
l’estomac est variable :
Les Poissons : estomac pas très large et
linéaire.
Les Amphibiens et les Reptiles : estomac
replié sur lui-même.
Les Oiseaux : estomac divisé en 2
poches :
-
La
poche antérieure à paroi relativement peu épaisse = ventricule succenturié qui
représente un estomac spécialisé ð estomac glandulaire.
-
Le gésier qui représente l’estomac
mécanique broyant et écrasant les aliments ; donc à paroi épaisse. On y
trouve souvent de petits cailloux aidant au broyage des aliments, l’oiseau en
picorant avale quelques petits cailloux.
Les Mammifères : il y a une grande variété de formes
d’estomac.
L’homme : La
souris :
Le plus
important est chez les ongulés ruminants qui ont un estomac à 4
poches :
La rumination se fait en 2 temps :
-
La
vache coupe l’herbe sans la mâcher, l’avale immédiatement. L’herbe va séjourner
dans la panse
pendant plusieurs heures et va subir une fermentation bactérienne. Quand
la panse se remplit ð
rumination.
L’herbe est régurgitée par petites
pelotes bans la bouche ð mastication
& rumination.
-
Après
la rumination, un
mécanisme réflexe bloque l’entrée de la panse et du bonnet
par un petit clapet. L’herbe ruminée passe dans le feuillet puis dans la caillette.
L’action chimique de la digestion se fait essentiellement dans l’estomac mais
continue dans l’intestin.
v
L’intestin :
Sa longueur
est relative.
Les herbivores : l’intestin est plus long à cause
du fait que les végétaux sont plus lents à être digérés.
Les ruminants : aide de micro-organismes et de
champignons microscopiques.
L’importance
est axée sur la
surface efficace (= surface d’action).
L’intestin a
2 rôles : terminer l’action chimique de l’estomac et commencer à assimiler
les nutriments.
Les Agnathes et certains
poissons :
présence d’une rampe
spiralée, ce qui augmente le temps du trajet et améliore la
digestion et l’assimilation.
Certains autres poissons : présence de cæca pyloriques (1 cæcum)
La surface
d’action peut aussi être augmentée par des villosités et éventuellement des valvules
conniventes (= replis importants de la muqueuse).
L’homme : surface d’action=40m²
A partir des oiseaux : distinction nette entre l’intestin grêle
et le gros
intestin (=colon)
Dans le gros
intestin, il n’y a plus de villosités ; certaines assimilations
s’effectuent mais il n’y a plus de digestion. La partie terminale du colon est le rectum
qui débouche sur l’extérieur par l’anus.
Les mammifères :
présence d’un
seul cæcum dont on ne connaît pas l’utilisation = l’appendice.
v
Le foie et le
pancréas :
Ø
Le foie :
Il naît à
partir d’un bourgeon dans la région pylorique et a un double rôle :
§
Un
rôle de sécrétion externe :
La vésicule biliaire produit la bile qui est évacuée par le canal biliaire
(ou cystique)
et va dans l’intestin. Cette bile a un rôle dans la digestion des lipides, en
activant la
lipase produite par le pancréas, et intervient dans la destruction
de certains produits toxiques, comme l’hémoglobine et les hématies mortes.
§
Un
rôle de sécrétion interne :
On observe
des métabolites très divers intervenant dans de très nombreuses réactions du
métabolisme. Les cellules hépatiques assurent la fonction de sécrétion de
certains produits mélangés à la bile. Les produits du foie sont évacués par les
canaux hépatiques qui se joignent au canal cystique pour donner le canal cholédoque
qui se jette dans le duodénum.
Ø
Le pancréas :
Il a une double
fonction que l’on observe avec 2 types cellulaires.
§
Une
fonction de sécrétion :
Le pancréas
produit le suc
pancréatique, qui contient diverses enzymes (en particulier : la protéase,
la trypsine,
la lipase
et l’amylase
pancréatique).
§
Une
fonction endocrine :
Elle est
assurée par regroupement de cellules : les îlots de Langerhan, qui présentent 2 types
cellulaires. Certaines produisent du glucagon à rôle hyperglycémiant et d’autres
cellules produisent de l’insuline à rôle hypoglycémiant.
Le pancréas
a un canal pancréatique de jetant dans l’intestin juste à coté du canal
cholédoque. Au début de l’évolution, il y a plusieurs canaux ; puis au
cours de celle-ci, ils se réunissent pour n’en former qu’un.
Appareil
respiratoire
Il assure
les échanges gazeux : il prend l’O2 dans le milieu ambiant
(aquatique ou aérien) et rejette le CO2, déchet qui résulte de
diverses réactions métaboliques. En fonction du mode de vie, il existe 2 types
de vie respiratoire : branchiale et pulmonaire. Auquel s’ajoute, dans les
2 cas, un organe particulier (non spécialisé pour la respiration) : la
peau.
Respiration
cutanée : lézard
aquatique : 25% ; lézard terrestre : 16% ; homme :
1,4 à 1,5%
v
L’appareil
branchial :
ð les vertébrés aquatiques
Il est
représenté par des branchies pouvant être de 2 types :
Ø
Les branchies externes :
Ce sont de simples replis
cutanés, peu vascularisés que l’on voit à la surface de l’animal.
ces organes apparaissent avant les branchies internes, intervenant avant le
percement des fentes branchiales. On ne les observe que chez les larves
d’amphibiens (têtards) et les larves de quelques poissons d’eau douce.
Les Dipneustes : 4 paires de branchies externes.
Les têtards : 2, 3 ou 4 paires de branchies
externes selon les espèces.
Exceptionnellement,
elles peuvent subsister à l’état adulte. C’est le cas chez le protoptère (appartenant aux Dipneustes),
chez l’axolotl
(batracien nord-américain qui a conservé d’autres caractères larvaires)
La
néoténie = la conservation de caractères larvaires à l’état adulte.
Ø
Les branchies internes :
Lors de la
formation du tube digestif, au niveau du pharynx, apparaissent des poches
latérales s’ouvrant à l’extérieur et donnant les fentes viscéraux. Les parois
de ces fentes vont se vasculariser excessivement et acquérir une fonction respiratoire :
les fentes viscérales deviennent des fentes branchiales. Elles sont soutenues
par des arcs branchiaux, les branchies sont les fentes.
6 fentes
résultent d’une certaine évolution qui représentent le modèle le plus parfait
(5 fentes branchiales + le spiracle)
Les Gnathostomes : présence de 5 paires branchiales
qui peuvent, soit porter une branchie, soit être non fonctionnelle.
Les
branchies sont soit en relation directe avec l’extérieur comme chez les poissons
cartilagineux ; soit dans une cavité branchiale, l’isolant du
milieu extérieur comme chez les poissons osseux.
Les poissons cartilagineux :
Vue de dessus :
les poissons osseux :
Vue de dessus
C’est le plancher buccal
(montant et s’abaissant) qui provoque le courant d’eau. la nourriture ne peut
pas passer latéralement sinon elle bloquerait le fonctionnement des branchies.
v
L’appareil
pulmonaire :
Poches =
poumons, à parois richement vascularisées. Sa formation se fait au niveau d’un diverticule
ventral à l’arrière du pharynx (5ème arc branchial) qui
s’allonge et se divise en 2. Les 2 parties distales s’élargissent pour former les
poumons. La
partie proximale donne la trachée, qui débute à la glotte. La région qui entoure la
glotte est appelée le larynx.
Les Amphibiens : absence de trachée, les poumons
débouchent à la glotte. La fente et maintenue fermée par 4 petits cartilages.
Chez
beaucoup de Batraciens,
cette région peut produire des sons.
Les Reptiles : on a une véritable trachée
différenciée qui montre des anneaux cartilagineux transverses pour donner
une rigidité et pour que la trachée soit toujours maintenue ouverte. La trachée
pénètre dans les poumons et donne les bronches.
Les Reptiles : toutes les bronches ne se
subdivisent pratiquement pas ; au niveau de la glotte, ils ont les mêmes
cartilages que les
Amphibiens. Les sons sont rares, comme chez le caméléon, mais ils sont
beaucoup moins perfectionné que chez les amphibiens.
Les Oiseaux : présence de 2 paires de
cartilages au niveau de la glotte : mais la production de son se fait plus
en arrière, là où se présente la bifurcation des bronches, dans un organe
particulier : le syrinx.
La trachée
peut être très longue et présenter des enroulements sur elle-même.
Les mammifères : présence de 3 paires de
cartilages qui s’ajoutent aux cartilages thyroïdes.
Vue latérale :
La
production de sons au niveau de cette région laryngée au niveau des cordes vocales,
qui ne sont pas des filaments mais des replis de la muqueuse laryngée actionnés
par des micro
musculatures spécialisées pour la production des sons (sons élaborés
de façon brute mais ne se fait qu’avec de l’air sortant, exhalé). Chez l’homme,
le mouvement est perfectionné et contrôlé par le mouvement de la langue et des
lèvres, donnant un son articulé.
La pomme d’Adam : le cartilage thyroïde est plus
saillant chez l’homme que chez la femme
ð dimorphisme sexuel.
§
Les
poumons :
= sac à
parois richement vascularisées.
Certains
poissons peuvent présenter des poumons. Ce sont des poissons d’eau douce où les
poumons coexistent avec les branchies.
On pense que
la conquête du milieu terrestre s’est effectuée à partir des deux.
Les Dipneustes (= poissons d’eau
douce) :
présence de poumons car ils sont adaptés au dessèchement des rivières. Ils
forment un cocon de boue et y attendre la fin de la sécheresse. Ils peuvent y
vivre pendant des semaines en respirant l’air. certains ne vivent que comme ça
et reviennent à la surface gober l’air à la surface de l’air.
Le triton (Amphibiens) : le poumon n’est qu’un sac lisse.
La grenouille : la respiration cutanée, 87% de
la respiration totale, ne laisse pas beaucoup de place pour la respiration
pulmonaire.
Les Reptiles, peu évolués comme les
lézards :
présence de cloison sur une partie des parois pais pas assez développée pour
former des parties individualisées, présence de parties ouvertes sur un espace
commun et de parois fines.
Les Reptiles, plus évolués comme les
crocodiles :
la bronche évolue et se ramifie à l’intérieur du poumon. Chaque ramification se
termine par une
chambre alvéolaire.
Les oiseaux : présence d’un système très
particulier. Les bronches pénètrent les poumons,
-
dorsalement
pour former les
bronchioles dorsales,
-
ventralement
pour se ramifier en bronchioles ventrales.
Les bronchioles
ventrales et dorsales se mettent en contact pour représenter la partie
respiratoire. Il n’y a pas de possibilité pour stocker beaucoup d’air, car les
poumons n’augmentent pas en volume, car en plus des poumons, il y a des poches
(qui résultent de ramification à partir des bronchioles) disposées par paires
et dont le volume est bien plus important que celui des poumons. Ces poches
sont des sacs
aériens.
Vue ventrale :
Les sacs ont
une paroi très fine contenant de l’air. Tous ces systèmes représentent des
réserves d’air et allègent l’oiseau.
La
température corporelle est d’environ 41°C (le métabolisme tourne plus vite que
chez un mammifère et brûle plus d’énergie à cause de l’envol) et la température
différente entre les sacs aériens qui peuvent créer un courant de convection à
l’intérieur du système.
Les mammifères : les poumons deviennent très
complexes car les bronches se ramifient plusieurs fois, créant ainsi une
alvéolisation importante des poumons.
Ex : L’homme : 750 millions
d’alvéoles et 90m² de surface d’échange.
Les poumons
sont souvent subdivisés en lobes pulmonaires, avec le poumon gauche plus réduit
à cause de la place que prend le cœur.
Appareil
respiratoire
Il est
associé à l’appareil respiratoire et permet les échanges gazeux par
l’intermédiaire du sang. Le système est entièrement endigué, avec une partie
qui contient le
sang et une autre qui contient la lymphe, toutes 2 distinctes.
Les organes
sont irrigués par des artérioles (=terminaisons les plus fines du
système artériel)
La lymphe
assure la défense immunitaire,
produisant les
organes hématopoïèses, et se mélange avec le sang. C’est la lymphe
qui baigne les organes.
Le système
sanguin est très simple chez les vertébrés aquatiques car il circule dans un
seul circuit.
Les Tétrapodes : il y a une double circulation.
Le cœur, au lieu de ne pulser que du sang veineux, le fait en direction des poumons ; mais
il pulse aussi du sang artériel en direction des organes.
Cette double
circulation n’apparaît qu’à partir des oiseaux, développant un cœur à 4 cavités
séparant le cœur gauche et le cœur droit.